
Les arbres enracinés ont autant de feuilles,
Que les herbes affables en pousses en deuils.
Le dos argenté tel un enfant s’extasie,
Devant ce tas de feuilles verdâtres brunies.
Le centenaire, avec son écorce durcie,
Ancré sous la terre d’une grande embellie.
Le chemin mortel aussi tortueux soit-il,
Sa fin écrite est aussi certaine que vile.
Attirée et parfumée par les ancolies,
Gant de Notre-Dame m’a enfin endormie.
Mon âme portée par tant de légèreté,
Vers sa clarté pleine de grâce alla en paix.
Sarah Donsar