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La Pauvre Souricette, la Plaie ouverte
Une souris passa par là, vit une flaque.
Elle fut tout aussi grande qu’un lac opaque.
Rouge sang avec une odeur de puanteur,
Elle pataugea déjà dans cette horreur.
Vite se dit-elle, je dois m’en retirer.
Prise par des suffocations réprimées,
Elle se débattit, fit face au coupe-tête.
La mare visqueuse l’encercla avec force.
Elle se laissa pénétrer par cette écorce,
L’odeur démoniaque lui fit perdre tête.
Soudain dans son dernier souffle, elle se souvint,
Etre passée par là, il y a fort longtemps,
Une prairie eut tenu place, mais en vain.
Avec ses fleurs de toutes les couleurs d’antan.
Elle eut adoré se promener par ici.
Que s’était-il passé ? Où sont les violettes ?
Pourquoi tant de laideur ? La pauvre Souricette.
La douleur la brûla, entre pleurs et cris.
Elle s’aperçut être seule dans ce mal,
Seule à voir l’ immensité trop anormale,
Qui la ronge de plus en plus jusqu’à la moelle.
Que dois-je faire! dit-elle. C’est infernal.
Passa un moment, enfin elle se calma,
Puis prise de courage, elle se rassura,
Elle eut l’impression de devenir aura,
Et comme par miracle elle se retira.
Elle jura que de revenir sur ses pas,
Par instinct ou raison, point on ne l’y verra.
Sarah Donsar
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